Il est onze heures du matin. Corolle grelotte dans les bras de Gillian. « Alex, Alex ; fait Maxime en enlevant son masque. Nous avons fini, il reste à côté sous perfusion. » Il n’a pas pris le temps de se changer. Sa blouse verte a des projections de...
Lire la suiteCouloir d'hosto (Lew)
« Vous l’avez vu ? - Non, il est en salle d’opération pour plusieurs heures. Maxime est avec le chirurgien. C’est lui qui nous a donné des nouvelles. » Maxime a été l’un des condisciples d’Al à Lille. Hétéro, mais allez, brillant quand même. Al m’a confié...
Lire la suiteL'urgence n'est pas là (Lew)
Al enfonce les boulevards, pied au plancher, sans souci des radars. Thierry est sans doute au bout qui suffoque sur un lit, à Bicêtre, nous y pensons tous. A côté d’Al, Corolle qui se tord les mains en parlant par à-coups, Gillian derrière avec moi qui...
Lire la suiteAu pancrace! (Lew)
Ces journées auraient pu refonder notre Union sacrée, il doute. « Sans elle c’est difficile de continuer à rien croire. » Comme Thierry avec Théolinia, ou Gillian avec Corolle. Qu’est-ce que je pourrais faire pour Charlotte et Al ? M’offrir. Un passage...
Lire la suitePerruche pour tous (Lew)
Je me souviens parfaitement de cette nuit-là. Al dort d’un sommeil agité et plaintif et moi, en bon insomniaque de ma race, je suis encore en l’air à trois heures. Je bois un whisky en compagnie d’une perruche bleue qui me fixe de son œil rond , en émettant...
Lire la suiteDispersion (Alexandrine)
« Tu n’as pas amené les Barrideòn, Lew ? - Gregor ne veut pas. Les rangs sont trop serrés ; on ne pourrait même pas jouer et on risque de faire prendre des coups aux instruments (et à nous par la même occasion). Je ne sais pas si vous avez vu, mais il...
Lire la suiteLa Vénérable (Alexandrine)
« Tu as entendu, Lew ? Quand tu feras ta bêcheuse maintenant en pantalon à pois, tu te rappelleras de ce que disent ces mignonnes : c’est moi, la vraie de vraie… - Est-ce que j’en doute ? lui repond Lew en s’inclinant profondément. Malgré ton jeune âge,...
Lire la suiteThéolinia dans le cortège (Alexandrine)
« Barrideòn, ange acajou replié sous mes seins Frissonne D’une main je le caresse et je sens Que s’écartent ses flancs Dans un gémissement apeuré Et confiant Sa vie derrière les cuirasses De jugement et de condamnation Les rejoint Les outrepasse » « Monsieur...
Lire la suiteIl marche en écrivant (Alexandrine)
Hypocrite De faire semblant de ne pas voir Ces milliers d’enfants … 24 Mars 2013. Ce n’est plus la Cour d’Ecole qui les dénie, ces enfants ; mais aujourd’hui, des milliers, des milliers de personnes rassemblées qui noircissent l’avenue de leurs écoeurants...
Lire la suiteDes strophes ... (Alexandrine)
- De toi, lui a fait Thierry en riant ; de tout le monde, mais Charlotte est plus rigoureuse que moi car moi j’estime que ce « cahier » c’est aussi ma Barricade. J’y empile tout ce qui nous fait, ce qui me fait, beaucoup d’incompréhensions, de frustrations,...
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